" Solidream, trois ans de défis et d’amitié autour du monde "

Une aventure qui fait rêver. Brian, Mogan, Siphay, Bertrand et Etienne, sont 5 authentiques aventuriers qui font rêver, à cause du récit de leur voyage extraordinaire à vélo commencé le 29 Août 2010 à Port Camargue. Trois mots résument ce que je pense de leur livre : j’ai adoré.

J’ai d’abord été très touchée de rencontrer deux d’entre eux au salon du tourisme en mars 2014 où j’avais acheté leur livre qu’ils m’ont dédicacé. Je peux dire que je les ai vus en vrai avec la même émotion que lorsque j’avais eu la chance de rencontrer l’écrivain africain Amadou Hampaté Ba il y a quelques années à Abidjan. Deux des cinq étaient là. Je les regardais avec des yeux émerveillés à cause de l’exploit qu’ils avaient accompli, un tour du monde à vélo… moi qui ne sait même pas tenir correctement sur deux roues!

Avec eux, mon imagination a décollé. Tout a commencé avec un jeune garçon, Morgan, qui écoutant les récits de cinq ans d’aventures de son papa à bord d’un bateau, le « Kim » qui l’avait mené jusqu’en Antarctique, rêvait de partir à son tour. Un garçon qui a partagé sa chimère à quatre copains et les a entrainés dans un voyage autour du monde, à travers l’Espagne, le Maroc, la Mauritanie, le Sahara, le Sénégal puis, de l’autre côté de l’Atlantique le Brésil, l’Uruguay, l’Argentine et enfin Ushuaia. C’est là qu’ils rejoignent les anciens aventuriers du « Kim », (Claude, le papa de Morgan, David et Michel) pour refaire avec eux le voyage jusqu’en Antarctique. Comment ne pas se mettre à rêver à notre tour ?

Leur histoire ouvre tous les chemins du possible : Bertrand avant ce grand voyage n’avait jamais pris l’avion ;  Siphay et Morgan n’avaient pas de vélo avant leur départ pour cette énorme aventure… à vélo ; Brian qui angoissait à l’idée de traverser la plus grande forêt équatoriale du monde a surmonté son appréhension,…

J’ai été émue de leurs rencontres, mais aussi de leur sincère amitié malgré leurs personnalités si différentes. J’ai été touchée des retrouvailles de Siphay, après 11000 km à vélo, avec un demi-frère dont il ignorait l’existence ; imaginez la rencontre avec ses grands parents, ses oncles et ses racines chiliennes. On partage l’émotion du retour aux sources vécu par Morgan au Sénégal. J’ai compris  leur dépit de voyager sans téléphones quand des brésiliennes leur ont glissé leurs numéros de mobiles. Le plus touchant est sans doute l’arrivée des deux générations de voyageurs en Antarctique où ils retrouvent ensemble « la modeste cabane en bois » construite 30 ans plus tôt … et même, à l’intérieur, la veste de Claude, le père de Morgan restée suspendue à sa place.

Enfin, avec eux, je me suis émerveillée de la beauté de notre planète. Leurs magnifiques photos de déserts, de forêts, de couchers de soleil, de grands espaces, de portraits et d’instants saisis au fil de la route, nourrissent mon imaginaire et réveillent mes envies de voyages. Finalement, je vais garder leur livre comme un calendrier et me réserver une photo par jour pour ponctuer l’année qui commence et préparer les voyages que je garde en attente.

Je pense commencer l’année avec le film de leur extraordinaire voyage qui a déjà remporté deux prix : le Grand Prix du festival du film d’aventure de La Rochelle et celui du public au festival Exporimage de Nice.