Le nouveau café grec
Mutation historique. Le "café grec" n’est plus ce qu’il était. Même lui a été touché par la crise.
Mutation historique. Le "café grec" n’est plus ce qu’il était. Même lui a été touché par la crise.
Voyage des papilles. Degan Septoadji, le chef du café Degan à Bali, est une vedette du petit écran en Indonésie. Il préside l’émission à succès Masterchef à la télévision de Djakarta et est souvent l’invité de restaurants et de télévisions étrangères. Fin mai, il était à Londres. J’ai eu la chance de prendre récemment un repas dans son restaurant gastronomique à Bali. Ce jour-là la table était couverte de petites assiettes colorées qui ont excité mes papilles jusqu’à l’euphorie.
Ragoût de lapin. Le lapin n’a jamais été le bienvenu sur les bateaux qui accostaient à Malte, comme il ne l’est toujours pas, tradition de la marine oblige ! Pourtant dans cette île, tous les habitants se lèchent les babines quand on évoque cet animal. Dans la langue maltaise, issue à 40 % de l’arabe, lapin se dit "fenek" (je rappelle qu’en français, un fennec est un petit renard du désert à longues oreilles).
La crème de la cuisine italienne. Quand un français pense Italie, il pense pizza et pasta ! J’ai appris au cours de mes voyages dans ce pays que la cuisine y est comme l’art : étonnante, savoureuse, parfumée, parfois pantagruélique, toujours variée et régionalisée. Elle est de très haut niveau quand on trouve les bonnes adresses. Avec des cascades de soupes, viandes et jambons, fromages, salades, herbes, huiles, glaces, tiramisus, vins,… et tutti quanti.
« Un café s’il vous plait ! ». Demander « un café » au bar en Espagne, c’est comme demander « un fromage » au comptoir d’une fromagerie en France. Ce panneau en céramique que j’ai photographié au Café Central, en plein cœur de la ville ancienne de Malaga, Plaza de la Constitución, montre bien la difficulté du choix et de l’usage des mots justes, entre le verre plein et le verre vide et il propose un arsenal minimum de dix mots.
Douceur pimentée Thaï. C’est mon plat préféré à chaque fois que je vais en Thaïlande. Malgré une chaleur parfois suffocante, je ne peux pas résister à son fumet, ni m’empêcher de m’asseoir sur les chaises en plastique des petits restaurants de rue pour commander cette soupe… même quand je n’ai pas vraiment faim. A chaque fois, elle me provoque une bonne suée, d’autant que je la préfère bien pimentée. En même temps elle me comble les papilles et je ne m’en lasse jamais.