Est Sicile 2/9 Ragusa Ibla l’ancienne
Avant-goût baroque. Après avoir tourné et retourné autour de la mythique montagne de l’Etna, je m’en suis un peu éloignée. Je suis partie plein sud, vers les villes baroques dont on m’avait tant fait l’éloge.
Avant-goût baroque. Après avoir tourné et retourné autour de la mythique montagne de l’Etna, je m’en suis un peu éloignée. Je suis partie plein sud, vers les villes baroques dont on m’avait tant fait l’éloge.
Cœur colonial. Jakarta est tellement vaste et étendue que son petit cœur historique, appelé Kota Tua, semble insignifiant. Il date du XVIIIème siècle quand la Compagnie hollandaise des Indes Orientales (VOC) tirait profit des richesses en épices du pays.
Voyage dans le temps. C’était enfoui au fond des racines de ma mémoire : les innombrables îles de l’Indonésie et leur capitale Jakarta rejoignaient mon imaginaire d’occidental rêvant d’extrême orient. A Jakarta, j’ai donc été heureux d’entrer dans le Musée National pour une visite trop rapide me permettant tout juste de humer la richesse historique et culturelle de cet immense patchwork d’îles.
Rencontre haute en couleurs. Je les ai croisés sur le quai du port de Hout Bay, une station balnéaire proche du Cap, au départ d’une croisière d’observation des phoques. Ils ont déboulé en dansant et chantant comme des fous, grimaçant, gesticulant avec des mélodies sautillantes pêchées un peu partout, africaines, caribéennes ou même françaises puisque j’ai cru reconnaître "le lion est mort ce soir" d’Henri Salvador… en réalité Salvador avait fait connaître la mélodie d’un musicien zoulou de 1939, Salomon Linda !
Retour vers l’enfer. Dès l’entrée de ce musée unique au monde (il est le seul consacré à ce sujet), on est mis dans le bain : les tickets d’entrée sont distribués de façon aléatoire, plaçant le visiteur soit en catégorie "blanc", soit en catégorie "non blanc". Puis avec cette marque raciale, chacun doit ensuite emprunter le tourniquet d’entrée qui correspond à la couleur de peau qui lui est attribuée. Ce jour-là, le sort m’a placé dans la catégorie des "non-blanc".
Pause dans l’île de la fiesta. En été, sous la brûlure d’un soleil cuisant, la capitale de l’île d’Ibiza, déborde de monde, comme Barcelone. La fébrilité, la griserie et l’agitation tourbillonnent nuit et jour. Or, j’ai découvert cette île en hiver et elle n’est plus la même. Les ruelles de Dalt Vila, son ancienne ville haute entourée de fortifications, sont désertes et paisibles. Seulement quelques boutiques et bars sont entrouverts.