Quand on l’observe du fleuve ou de la rive gauche, le vieux Porto étale d’incroyables richesses architecturales : une cascade de constructions classées au patrimoine mondial de l’Unesco. J’ai zigzagué de haut en bas et de bas en haut pour découvrir quelques-unes de ses beautés qui dominent le fleuve Douro.
Tout en haut de la vieille ville de Porto, on domine les toits de tuiles rouges sous un ciel parcouru de goélands argentés criards. On devine le labyrinthe de ruelles serrées qui dégringolent jusqu’au quai « da Ribeira » où accostent les « rabelos », ces barques traditionnelles à fond plat. Je suis descendu par ces ruelles, forcément piétonnes, en empruntant ces escaliers étroits et tassés, où sèche, à presque toutes les fenêtres du linge, de toutes les couleurs.
Un fleuve, le Douro, coupe la ville de Porto eu deux, comme Buda et Pest en Hongrie sont séparés par le Danube. Ici, d’un côté rive droite, il y a l’historique, noble et ancienne Porto proprement dite. De l’autre côté, rive gauche, c’est une ville ouvrière, Gaia, qui s’est développée autour de la production et des chais de vins de Porto. J’ai donc emprunté le fleuve qui est l’endroit idéal pour observer ces deux faces de Porto.
Plongée dans l’histoire. Parmi les nombreux charmants petits musées de Funchal, la capitale de l’île de Madère, j’ai eu l’impression de remonter le temps dans cette Quinta das Cruzes. On entre dans cette sorte d’ancienne ferme-manoir, maintenant au cœur de la ville, par un grand portail métallique et une cour pavée de galets polis. J’ai eu l’impression de retrouver une grande bâtisse opulente de domaine aristocratique dans une vieille ville portugaise, espagnole, ou latino-américaine.
J’ai fait de nombreuses randonnées pédestres fantastiques à travers le monde.
Vertige garanti. Connaissez-vous le vertige qui glace le sang, fait mal jusque dans la moelle des jambes et donne des étourdissements ? J’ai éprouvé ces frissons sur la plate-forme en verre qui surplombe le vide en haut de la falaise de Cabo Girão dans l’île portugaise de Madère, dans l’Atlantique.