"Récits d'un pèlerin russe"
Voyage au cœur de la religiosité russe. Pour comprendre la Russie d’aujourd’hui, il faut fouiller dans ses racines, parfois charnues comme les bulbes de ses églises. Une de ces racines est la religiosité orthodoxe.
Voyage au cœur de la religiosité russe. Pour comprendre la Russie d’aujourd’hui, il faut fouiller dans ses racines, parfois charnues comme les bulbes de ses églises. Une de ces racines est la religiosité orthodoxe.
Sur les pas des évadés du Goulag. Sylvain Tesson est de la trempe des explorateurs qu’aucune frontière ou terre inconnue n’arrête.
Le monde arabe de long en large. Cet écrivain européen s’est complètement fondu dans la religion musulmane et inséré dans le monde arabe qu’il a parcouru dans tous les sens pendant la première partie du XXème siècle. Il a vécu des aventures qui, dans le contexte actuel, seraient impossibles à un occidental. Moi qui ai voyagé au Proche-Orient, dans le Golfe, en Arabie Saoudite, au Yémen et en Syrie, j’ai vu le contexte géopolitique de cette région bouleversé en quelques décennies.
Livre culte de l’explorateur ? Beaucoup de baroudeurs et globe-trotteurs qui ont une âme d’explorateur se réfèrent à ce livre. C’est dans cet esprit que j’ai ouvert cet ouvrage. Son auteur, Henry Morton Stanley, né John Rowlands en Angleterre, n’était pas un enfant chœur. Parti jeune pour les Etats-Unis, il avait participé à la guerre de sécession… successivement côté sudiste, puis côté nordiste avant de s’illustrer comme journaliste et correspondant de guerre au New York Herald.
Qui fuis-je ? C’est la question que ce livre pose aux voyageurs. A condition d’arriver à le lire. En ce qui me concerne j’ai eu du mal à embarquer dans sa lecture, tellement ses suites de mots désarticulés me semblaient par moments indéchiffrables. L’auteur d’ailleurs emploie lui-même l’expression de « bouillie de langage ». Plusieurs fois, de rage, j’ai faillé quitter le navire et jeter le livre par-dessus bord tellement il m’exaspérait.
Etrange errance. Cees Noteboom lui-même, dans sa préface écrite plus de 30 ans après ce premier roman de 1955, admettait qu’il "éprouvait de la gêne" quand on lui parlait de ce livre, "comme s’il n’était pas réellement le sien".