J’ai fait le Caminito del Rey près de Malaga en Espagne
Quand on m’a annoncé qu’on m’invitait à faire le Caminito del Rey (petit chemin du roi), j’ai tout de suite pensé : « ils sont fous ! Je tiens à la vie ».
Quand on m’a annoncé qu’on m’invitait à faire le Caminito del Rey (petit chemin du roi), j’ai tout de suite pensé : « ils sont fous ! Je tiens à la vie ».
En visitant Angkor, j’ai eu un bref moment de panique à l’entrée du temple Angkor Vat, la même que j’éprouve dans l’affluence du métro aux heures de pointe ! Comme moi, le monde entier veut voir Angkor, spécialement les asiatiques, en particulier les voisins chinois qui n’ont pas beaucoup de chemin à parcourir pour y arriver. Heureusement, j’ai échappé aux jours et heures les plus chargés et mon guide a calculé les meilleurs moments pour arpenter les endroits les plus visités.
Il n’y a pas de réseau de bus à Angkor, encore moins de métro. Pourtant les ruines de la ville ancienne s’étendent sur 400 km ² soit quatre fois la superficie de Paris intra-muros (correspondant seulement au centre-ville du moyen-âge) À son apogée, Angkor s’étendait sur plus de 1 000 km ² soit presque l’équivalent de la superficie du Val d’Oise.
Tout au long de ma visite, j’ai eu l’impression que la religion bouddhiste imprégnait discrètement les ruines d’Angkor. Renseignement pris, ce n’est pas qu’une impression. Selon les historiens, des moines bouddhistes s'étaient approprié les monuments lorsqu’ils avaient été abandonnés à partir du XVème siècle. Ils auraient même entretenu efficacement certains édifices comme Angkor Vat.
A son époque la plus faste, Angkor, comptait environ 750 000 habitants selon les historiens, ce qui en faisait peut-être la plus grande ou une des plus grandes villes du monde de son époque. Aujourd’hui elle reste habitée par plus de 100 000 habitants répartis dans plus d’une centaine de lieux dispersés sur le site. Beaucoup pratiquent encore l’agriculture et la riziculture.
Bêtes et bestioles hantent les ruines d’Angkor. En vrai et en imagé. On l’oublie souvent s’engageant dans cette forêt de ruines dans la jungle. Malgré les répulsifs, j’ai ressenti les piqûres de moustiques, et j’ai pris en photo un serpent qui venait de saisir un gros lézard. Il y a, m’a-t-on prévenu, des cobras, des vipères et des araignées.