A son époque la plus faste, Angkor, comptait environ 750 000 habitants selon les historiens, ce qui en faisait peut-être la plus grande ou une des plus grandes villes du monde de son époque. Aujourd’hui elle reste habitée par plus de 100 000 habitants répartis dans plus d’une centaine de lieux dispersés sur le site. Beaucoup pratiquent encore l’agriculture et la riziculture. Et beaucoup d’autres, attirés par les retombées financières des visiteurs étrangers, viennent du grand chef-lieu de province voisin, Siem Reap, là où se trouve l’aéroport international par où débarquent les touristes.
Si bien qu’on n’est jamais seul à Angkor. Même quand on croit être dans le monument le plus isolé et le moins connu du site, surgissent alors des personnes ou des enfants, silencieux, arrivés à pied ou à vélo, ou installés à l’ombre d’un monument ou d’un arbre, qui vous saluent, vous regardent, vous surveillent ou vous sollicitent.
Les grandes artères de cette ville ancienne toujours vivante sont donc sans cesse parcourus de cambodgiens, la plupart du temps très souriants. Près les lieux phares comme le temple d’Angkor Vat, c’est même une fourmilière de commerçants qui propose des boissons, de fruits, des souvenirs, des dessins, des photos,… Angkor est vivant.