L’Irlande profonde
Deux fois, j’ai fait un tour de l’Irlande, à une décennie d’écart. La première fois, j’avais musardé en prenant mon temps en voiture sur de toutes petites routes étroites qui zigzaguent entre des champs vert cru dessinés avec des murets de pierres, entre des landes de tourbe immenses un peu rousses comme les habitants, tachetées de troupeaux de moutons, le long de falaises géantes, abruptes et venteuses, parfois en apercevant des terrains de golf sensationnels, des châteaux étranges ou des ruines antiques coulées dans le paysage.