Voyage multicolore. Le monde, ses fleurs, ses oiseaux, ses papillons, mais aussi ses hommes, leurs vêtements, leurs maisons, leurs aliments, leurs villes et leurs arts sont panachés de couleurs. L’exposition universelle de Milan (Expo Milano 2015), qui est un échantillon de notre terre, est donc forcément colorée. Quand je l’ai visitée, le temps était presque toujours gris, mais, malgré ce couvercle météo austère et malgré la foule, j’ai été frappée par les coloris qui illuminaient ici et là les allées et les pavillons.
J’ai trouvé que le kaléidoscope était particulièrement éclatant au pavillon de Chine : sous un plafond ondulé, un champ de baguette de fibres optiques est planté comme un carré de blé mûr dont les épis, qui sont autant de pixels, seraient parcourus de couleurs, au gré d’oscillations provoquées par des vents imaginaires. Sur cet écran géant à plat sur le sol se succèdent des vagues de rouges, bleus, verts, mauves, et des images évoquant les fleuves, montagnes, fleurs,… Un festival de couleurs saisissant !
Autre exemple celui du pavillon d’Azerbaïdjan qui cultive aussi les nouvelles technologies pour mettre en valeur sa biodiversité. Neuf parterres magiques de fleurs de couleurs différentes y sont plantés représentant les zones climatiques du pays. Il suffit de passer sa main comme une caresse au-dessus des fleurs pour entendre des sons de la nature de cette région.
Cette expo géante dédiée à l'alimentation humaine est contruite en habit d’arlequin. Il y a beaucoup d’autres couleurs à cueillir et j'en ai pris plein les yeux. Voici les quelques touches de la palette que j’ai rapportée.