Le Sahara en long et en large. Sacré personnage que ce Théodore Monod ! Il est pour moi une espèce de professeur Tournesol touche à tout. Océanographe à l’origine, il était devenu « navigateur saharien », botaniste, paléontologue, historien, archéologue, linguiste, ethnologue, géologue, zoologue, climatologue, bibliste, théologien, philosophe, etc, etc,… Son savoir semble encyclopédique.
Voyage en pays berbère. L’extérieur de ce petit musée est bleu, d’un bleu outremer, intense et profond, tirant légèrement sur le violet. C’est le fameux bleu Majorelle, qui tranche sur le roux de la terre et des murs du Maroc. Jacques Majorelle est le peintre orientaliste qui inventa cette couleur vive qui porte son nom et qui créa ici à Marrakech dans les années 1930 une sorte de jardin merveilleux.
Artiste sans frontières. J’ai découvert Pascale Marthine Tayou parce qu'il est artiste invité du nouveau Musée de l’Homme à Paris. A l’entrée des salles d’expo, j’ai été interpellé par ses hauts personnages sveltes et colorés, inspirés de statuettes de néo-colons que j’ai vues dans beaucoup de villes d’Afrique.
Images envolées. La première fois que je suis allé à Lassithi en Crète, il y avait ces moulins blancs aux élans angéliques. Quand j’y suis retourné quelques années plus tard, ils s’étaient envolés. "On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve", disait le philosophe grec antique Héraclite d’Athènes. Cette sentence s’applique aussi aux voyages : on ne voit jamais deux fois la même chose.
Chaud latino. J’ai rapporté cette photo d’Amérique du Sud. Il s’agit d’une vitrine de prêt à porter, prise la veille de la Saint Valentin à Paramaribo au Suriname. Si la Saint Valentin est d’abord la fête des fleuristes, de restaurateurs et de bijoutiers en France, elle est davantage celle des boutiques de vêtements dans certains pays. Bien sûr, dans les pays occidentaux il existe un marché de costumes affriolants ou élégants en marge de la fête des amoureux.
Libre et atypique. Ce que j’aime chez ce blogueur de voyages, c’est sa liberté. "Peu importe le nombre de visiteurs de mon blog, dit-il, je n’ai pas besoin d’en tirer profit". Il ajoute : "clairement, je ne voyage pas pour bloguer. Je ne blogue pas pour voyager". Didier Larive qui se présente comme "voyageur, trekkeur, plongeur" n’a pas le profil type du créateur de blogs de voyages.