D’emblée, ce qui m’a frappé à La Haye (Den Haag), quasiment en bord de mer avec sa station balnéaire de Scheveningen, est une impression de ville verte, aérée, spacieuse, hormis dans le quartier qui jouxte la gare où les constructions modernes se densifient. J’ai d’abord découvert en tram la capitale politique de Pays-Bas, qui est aussi celle du palais royal (Noordeinde). Elle a gardé une réelle noblesse dans son allure et ses constructions, comme par exemple l’hôtel des Indes d’un jaune orange chatoyant. Elégance aussi dans le quartier qui entoure le palais (Hofkwartier) où s’entassent des commerces très chics. La politique se joue au Binenhof, en bord de lac, siège du parlement et du gouvernement avec sa petite tour d’angle (Torentje), le bureau du premier ministre. Je n’aurai pas le temps de voir les 30 musées. Seulement le célèbre Mauritshuis où j’ai pu observer la troublante « jeune fille à la perle » de Vermeer, le musée municipal (Gmeentemuseum) fan du peintre Mondrian, l’étonnant Panorama Mesdag contenant une peinture, immense et circulaire de 360°, et, enfin les fascinants et étranges dessins d’Escher dans le musée du même nom. Je croyais qu’il n’y avait rien d’autre à voir ici que le tribunal international. La Haye m’a charmé.