Petit recoin de paradis. Cette photo paradisiaque de plage déserte et sur une eau limpide, je l’ai prise en Indonésie. Mais ce n’était ni à Bali, ni à Lombok ni dans aucune des îles connues des touristes internationaux, mais à Putri Island une des minuscules "mille îles". Celles-ci sont comme une poignée de confettis semés dans la mer au nord de Jakarta, quelque part entre les îles géantes de Java et Sumatra.
Il suffit d’à peine 2 heures de bateau (un puissant "speed boat" quand même !) en partant du quai de Marina Ancol à Jakarta, la capitale de l’Indonésie, pour atteindre cette petite île du fond des mers. Les plages et les langues de sable sont paisibles presque désertes, l’eau d’une limpidité de cristal et, en arrière plan, la végétation foisonne. Autant Jakarta est une agglomération gigantesque (la 2ème du monde après Tokyo), dense, fébrile, polluée, bruyante. Autant Putri Island est-elle une oasis de rêve, de pureté, de calme et de paix.
On débarque sur un tout petit ponton de bois où ne sont amarrés que quelques petits bateaux. En fait, cette île préservée est un "resort" privé, géré depuis 1992 par une société indonésienne, interdite aux visiteurs qui ne sont pas des clients. En débarquant on est accueilli par une statue naïve représentant quatre sirènes qu’un peintre était en train de relooker quand je suis arrivé. Il y a quelques petites activités comme un aquarium avec tunnel de vision, des bateaux à fond de verre, des bungalows, un restaurant, de petites boutiques. Mais ce que j’ai personnellement aimé c’est le côté nature de cette île, son eau pure et tiède, son sable blanc, les couleurs, de l’eau, du ciel et des barques de pêcheurs.