Au bord de la Mer Noire. J’avais fait un break d’une semaine sur une plage de la Mer Noire en Bulgarie. Je ne voulais plus penser à rien, oublier mon quotidien pour échapper au burn out, ne rien faire, me reposer…. De ce point de vue mon séjour, loin de Paris et des français, fut top. Mais la fièvre irrépressible de la découverte et ma curiosité intrinsèque m’ont poussé à faire un petit tour pas très loin de là. On m’avait parlé d’une ville proche classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1983. J’ai donc pris un ticket pour Nessebar.
Au premier abord, cette ville avec ses grandes maisons de bois presque noires, m’a semblée sombre et austère. Mais vite son charme m’a gagné. Ce gros bourg ancien de 1 km² connu depuis l’antiquité grecque (la Grèce n’est pas loin, juste au sud) est posé sur une presqu’île qui s’avance dans la Mer Noire et bordé d’un petit port de pêche paisible. J’y suis arrivé par hasard un jour de fête des enfants des écoles qui ont apporté un tourbillon de couleurs et de gaité dans la cité ancienne.
Un guide que j’ai trouvé sur place m’a expliqué dans un mauvais anglais qu’on est ici dans les pas des Thraces, une civilisation méconnue qui fonda cette ville plusieurs siècles avant Jésus-Christ. Evidemment, il ne reste aucune trace des Thraces dans cette ville qui fut disputée au cours des siècles par les grecs, les bulgares, les byzantins et les ottomans. Il reste quelques vestiges grecs, mais surtout des églises médiévales en briques de l’époque byzantine. On l’appelle d’ailleurs la ville aux 40 églises.
Une de ses caractéristiques de Nessebar est le grand nombre de maisons en bois posées sur des rez-de-chaussée en pierres qui montrent l’influence de l’architecture des balkans et de la Méditerranée orientale. Elles furent construites pour la plupart au XIXème siècle. J’avoue que je n’ai pas tout vu ni tout compris de cette ancienne cité du Pont Euxin (le nom antique de la Mer Noire). Mais j’y ai trouvé, au milieu des habitants et des touristes une animation très contemporaine qui m’a bien amusé. C’est pourquoi je vous en rapporte quelques clichés conventionnels et d'autres moins.
