Parmi les nombreux pays visités, on retiendra ici son voyage en Russie à bord du Transsibérien. Il aurait été témoin de la révolution russe. Mon rêve de Transsibérien est né de là. Tu peux également retrouver mes conseils dans mon livre Réussis ton bac de français 2021 aux éditions Hachette. Blaise Cendrars auteur du XX ème siècle, est un poète, romancier mais aussi un grand voyageur. Cette poésie frénétique et irrégulière se veut donc le reflet d’une modernité prometteuse et potentiellement destructrice. Illustrations du poème par Sonia Delaunay, 1913. Ils entraînent le lecteur dans un voyage cosmopolite imaginaire sans début ni fin (Montmartre, Moscou, Kharbine, Bâle-Tombouctou, Babylone, Montmartre, Auteuil, Patagonie, Bornéo, Paris-New-York …).La poésie surréaliste de Cendrars s’exprime à travers une réécriture de la mélancolie, motif traditionnel de la poésie ici revisité par le poète. A noter que l’ensemble du poème est en vers libres, cad en vers hétérométriques et sans rimes systématique. Le voyageur de la Prose du transsibérien partage son expérience avec la petite Jeanne de France. Le poème, première œuvre « simultanée » créée de concert avec Sonia Delaunay, est parue illustrée de formes abstraites colorées de la peintre. Blaise Cendrars figure poétique des avant-gardes du début du vingtième siècle marquera son époque par ses fulgurances poétiques modernes, de la même manière que son camarade Guillaume Apollinaire avec le poème Zone, dans lequel ce dernier Ia modernité (la ville et ses machines) sous un angle surréaliste, cad en transfigurant la réalité en un espace fantasmagorique. Tous deux trouvent dans le monde moderne leur principale source d'inspiration. - "Moscou, ville, garde, place, tour, le Kremlin...". Si le trajet en train est une métaphore de la vie, Blaise Cendrars laisse penser que le prolongement de cette adolescence fulgurante fut sans bonheur : « Tous les matins on met les montres à l’heure / Le train avance et le soleil retarde » ; « J’ai peur / Je ne sais pas aller jusqu’au bout » , « le voyage devint beaucoup trop lent / Beaucoup trop long » . On dit que que c’est en imitant Blaise Cendrars, qui avait donné une lecture publique de La Prose du transsibérien, que Guillaume Apollinaire a supprimé à son tour la ponctuation de son recueil Alcools. Je crée des formations en ligne sur commentairecompose.fr depuis 9 ans. Blaise Cendrars, Du monde entier, 1913. Deuxième partie : la vitesse vertigineuse du train qui déforme le paysage (V.8-12). La prose du Transsibérien En 1903, Blaise Cendrars, alors âgé de 16 ans, effectue un long périple en quête d’aventures en traversant la Russie à bord d’un train sur la célèbre voie de chemin de fer : le Transsibérien. La question, qui revient dans le poème, sert de leitmotiv au poème déstructuré et prend la forme d’une ballade avec le retour de ce refrain. Il affirme également son appartenance aux mouvements artistiques modernes des cercles parisiens: «Comme dit Guillaume Apollinaire», «Si j’étais peintre je déverserais beaucoup de rouge, beaucoup de jaune sur la fin de ce voyage», pratique picturale évoquant le fauvisme autant que le simultanéisme.Le poète s’érige en figure d’autorité énonçant des vérités sur la vie, comme dans ce vers au présent de vérité générale:«Le monde s’étire s’allonge et se retire comme un accordéon qu’une main sadique tourmente». Le poète accompagne son maître en joaillerie, chez qui il était en apprentissage, de Moscou à Kharbine, sur la ligne du Transsibérien. Frédéric-Louis Sauser, connu sous le pseudonyme de Blaise Cendrars, est un poète-voyageur suisse, également reconnu pour ses reportages et ses romans (comme l’Or, 1925). Elle lui rappelle sans cesse, comme un refrain : «Dis, Blaise, sommes-nous bien loin de Montmartre?»Le poète adolescent exprime sa mélancolie et sa tristesse tandis que le Transsibérien l’emporte loin, comme s’il regrettait ce voyage: «ma vie / Ma pauvre vie». Blaise Cendrars se met en scène dans ce poème avec un récit à la première personne. Malgré son incessant besoin de voyages, Cendrars fit partie des cercles artistiques modernistes de son époque. Symboliquement, le train et métaphoriquement la poésie se situent dans les interstices du genre, « dans les trous ». Tu es loin de Montmartre, de la Butte qui t’a nourrie, du Sacré Coeur contre lequel tu t’es blottie. En ouverture, on peut rapprocher ce texte des inventeurs du vers libre au dix-neuvième siècle (des vers qui ne riment pas), Jules Laforgue qui, avec ses Derniers vers notamment allie vers libres et ironie déjà dans sa poésie. J'observe : J'analyse - Le titre "Transsibérien". Problématique et découpage du texte en mouvements : Comment la modernité des vers figurent-elle le voyage hallucinatoire du poète dans le transsibérien ? Le simultanéisme est un mouvement artistique initié par les peintres Sonia et Robert Delaunay entre 1912 et 1913 qui prône le principe des contrastes simultanés de couleurs (voir le tableau qui illustre cette fiche de lecture). Dans les derniers vers, Jeanne n’est plus que « La petite prostituée » (v.440). Blaise Cendrars, La Prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France, 1913. Apollinaire et Cendrars s'affranchissent dès 1913 des contraintes du vers et de la ponctuation. Adolescent rêveur et indépendant, il fugue puis voyage abondamment dès sa jeunesse, en Russie notamment. Vos réflexions personnelles peuvent mener à d’autres pistes de lecture). La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France - Blaise Cendrars Par Adélaïde. Imaginez cette interview en donnant une certaines importance à la Prose du Transsibérien et en interrogeant l'auteur sur ses projets. Dès seize ans, il fugue vers la Russie, premier voyage d’une longue série d’aventures qui le mènent dans le monde entier. En voici un extrait : On est donc loin de Montmartre. Ne lit-on pas dans une autre partie du Transsibérien : « Pardonnez-moi de ne plus connaître l’ancien jeu des vers comme dit Guillaume Apollinaire » ? Blaise Cendrars, La Prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France. Nous utilisons des cookies et des outils similaires pour faciliter vos achats, fournir nos services, pour comprendre comment les clients utilisent nos services afin de pouvoir apporter des améliorations, et pour présenter des annonces. Du Monde Entier fut publié en 1919. Ses voyages inspirèrent profondément sa création artistique. C’est la musique dissonante du train qu’entend le lecteur, ce « broun-roun-roun des roues ». Blaise Cendrars. Cendrars , qui joue ici de manière anecdotique avec la référence shakespearienne « une tempête sous un crâne » pour en signifier la violence et l’exubérance en fait de manière comique un « sourd ». Du Monde Entier est un recueil de poèmes de Blaise Cendrars. texte sous droits _ usage personnel uniquement. Le poème se teinte également d’une forme de violence sous l’effet de la vitesse : il est question d’une « main sadique qui tourmente » le monde, de « déchirure du ciel », « de locomotives en folie qui s’enfuient». Exemple d’un plan de commentaire avec introduction et conclusion des 24 premier vers de la Prose du Transsibérien, Blaise Cendrars, 1913. C’est la vitesse du train qui est la réponse aux inquiétudes que formule Jehanne. Son œuvre oscille entre :la poésie (la Prose du transsibérienet les Pâques à New-York, 1912) , les romans (l’Or, 1925, Moravagine, 1926) et les autobiographies romancées (l’homme foudroyé,1945 et la Main coupée, 1946). L’anacoluthe* (*rupture syntaxique) et l’énumération favorisent la juxtaposition des images: «Des femmes des entre-jambes à louer qui pouvaient aussi servir / Des cercueils». Nous avions deux coupés dans l'express et 34 coffres de joailleries de Pforzheim. C’est le poète qui parle et rassure Jehanne, l’invitant à laisser de côté la mélancolie répété d’un vers à l’autre : « Les inquiétudes / Oublie les inquiétudes » car « ton chagrin ricane ». »Nous sommes loin, Jeanne, tu roules depuis sept jours […]Le train palpite au cœur des horizons plombésEt ton chagrin ricane…« Dis, Blaise, sommes-nous bien loin de Montmartre ? Tous deux trouvent dans le monde moderne leur principale source d'inspiration. Amazon.fr: blaise cendrars la prose du transsibérien. (ceci est un exemple, et non un modèle. Blaise Cendrars, La prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France – Or, un vendredi matin, ce fut enfin mon tour … Or, un vendredi matin, ce fut enfin mon tour. »Les inquiétudesOublie les inquiétudesToutes les gares lézardées obliques sur la routeLes fils télégraphiques auxquels elles pendentLes poteaux grimaçants qui gesticulent et les étranglentLe monde s’étire s’allonge et se retire comme un accordéon qu’une main sadique tourmenteDans les déchirures du ciel les locomotives en folie s’enfuientet dans les trousles roues vertigineuses les bouches les voiesEt les chiens du malheur qui aboient à nos troussesLes démons sont déchaînésFerraillesTout est un faux accordLe broun-roun-roun des rouesChocsRebondissementsNous sommes un orage sous le crâne d’un sourd…« Dis, Blaise, sommes-nous bien loin de Montmartre ? Ce train, le transsibérien dont il est question se fait le symbole d’un époque et d’un genre. La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France, Blaise CendrarS.Récitant : Louis Latourre. Jeanne renvoie le poète à l’enfance et à Paris dont ils s’éloignent inexorablement. En transfigurant sont récit de voyage, il transforme sa vie en mythologie personnelle, avec ses épreuves, ses rencontres, ses succès. Analyse: I) Le voyage. 3. Quant à l’usage du tiret, il permet de relier ce qui est séparé : « Bâle-Tombouctou ». « Extrait de Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France », Blaise Cendras (1913) Introduction : Analyse de texte :-Le titre : « transsibérien » fait allusion au train qui traverse toute la Russie, qui permet de relier un point à un autre en une semaine. Le trajet vertigineux du train correspond à la vie du poète : « ce voyage est terrible » . Dans La Prose du transsibérien, il restitue les tressautements des « rythmes du train » ainsi que ses accélérations et décélérations. La fascinante et désespérée Jeanne, une jeune prostituée, l’accompagne dans cette traversée d’un monde bouleversé.Prose du Transsibérien est une œuvre pionnière de la modernité poétique. 95-96)Mais ce même Transsibérien est également dépeint de manière terrifiante, comme un train infernal se jetant vers un abîme de chaos: «Les roues vertigineuses […] / Les démons sont déchaînés / Ferrailles».Si bien que le train devient le cachot d’un poète enchaîné aux désastres du monde: «Nous disparaissons dans la guerre en plein dans un tunnel».Le train est le reflet d’une modernité contradictoire et ambigüe, à la fois exaltante et morbide. Explication de texte –La Prose du Transsibérien(extrait), de Blaise Cendrars (1913) Ecrivain suisse et français, Blaise Cendrars (1887-1961), de son vrai nom Frédéric-Louis Sauser, quitte très tôt sa Suisse natale pour voyager. Dans ce poème, Blaise Cendrars se remémore son long voyage en train, de Moscou à la Mongolie, pendant la Révolution russe et la guerre russo-japonaise de 1905. Il le publie à Paris en 1912 sous le pseudonyme de Blaise Cendrars. Le texte est en effet un accordéon de papier, qu’on déplie pour lire les mots du poème et pour regarder les formes colorées de Delaunay. : La Prose du Transsibérien et de la Petite Jehane de France, Blaise Cendrars-Sonia Delaunay, novembre-décembre 1912-juin 1914 de Antoine Sidoti | 1 mai 1987 Broché 2011-2021 - Amélie Vioux - Droits d'auteur réservés - Tous les articles sont protégés AVANT publication - Reproduction sur le WEB interdite - Mentions légales -, Commande ton livre 2021 en cliquant ici ↓. Le rythme du poème alors s’accélère, saccadé par la brièveté des vers libres qui le composent, certains limités à un mot : « ferraille », « chocs », « rebondissement », voire à une onomatopée avec le « broun-roun-roun » des roues. Tu accéderas gratuitement à tout le contenu du site et à mes meilleures astuces en vidéo. Le trajet en train pourrait aussi être une métaphore de l’aventure poétique, Blaise Cendrars regrettant de ne pouvoir faire revivre le chant poétique. La juxtaposition d’images apocalyptiques et mélancoliques créent également une œuvre d’une grande richesse. Dans ce poème, Blaise Cendrars se remémore son long voyage en train, de Moscou à la Mongolie, pendant la Révolution russe et la guerre russo-japonaise de 1905. Il raconte alors le voyage du poète à bord du Transsibérien, de Moscou à la Mongolie, à travers les immensités sibériennes dont il énumère les toponymes exotiques et étranges : « Tomsk Tchéliabinsk Kainsk ». Suisse légionnaire engagé volontaire dans la première guerre mondiale, Frédéric-Louis Sauser invente un pseudonyme évocateur du destin du Phénix et renaît de ses cendres sous son nouveau nom, Blaise Cendrars : Blaise, la braise et Cendrars, les cendres. L’extrait étudié est le début du poème, des vers 1 à 23.. Prose du transsibérien, v.1 à 23, introduction. En 1913, il publie le poème Prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France, qui raconte relate le voyage d’un jeune homme de 16 ans, le poète, dans le transsibérien allant de Moscou à Kharbin en compagnie de Jehanne. [Présentation du texte] Dans La Prose du Transsibérien, le poète se souvient de sa découverte émerveillée de la Russie. On était en décembre. Adolescent rêveur et indépendant, il fugue puis voyage abondamment dès sa jeunesse, en Russie notamment. Les thématiques nouvelles de la modernité ( la ville, les machines, la vitesse) alliées au langage inouï qui donne au poème un aspect fantasmagorique préparant l’avènement du surréalisme en poésie. Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France. Novgorode : ville du Nord-Ouest de la Russie. Les lieux dans la Prose sont multiples. C’est un adolescent insatiable d’aventures : « j’avais soif« , « j’avais faim » . ». Merci pour votre travail et bonne continuation . Prose du Transsibérien... III *~~*~~* " Dis, Blaise, sommes-nous bien loin de Montmartre ? Aux images de contrées merveilleuses (« Fidji« , « les îles perdues du pacifique » …) succèdent des images apocalyptiques (« A Talga, 100 000 blessés agonisaient faute de soins » , « J’ai vu dans les lazarets des plaies béantes des blessures qui saignaient à pleines orgues » . Blaise Cendrars, Du monde entier, 1913. 1. Les irrégularités de ce dialogue amoureux restituent les incertitudes adolescentes de l’amour. Alcools et La Prose ... sont publiés la même année. La prose du transsibérien et la petite Jehanne de France, « Blaise, dis, sommes-nous bien loin de Montmartre ? Prose du Transsibérien et autres poèmes de Cendrars,Blaise et d'autres livres, articles d'art et de collection similaires disponibles sur AbeBooks.fr. )C’est dans la mélancolie que le poème s’achève, avec cette longue apostrophe à Paris: «O Paris / Grand foyer chaleureux». Il était proche notamment du poète Apollinaire, des peintres Delaunay ou de Marc Chagall.Soldat amputé lors de la Première Guerre mondiale, voyageur assistant aux événements décisifs de son temps, Cendrars est le témoin d’une histoire tragique.Son pseudonyme – Blaise Cendrars – dit sa conception de la poésie, dont l’intensité fait du poète un brûlé vif qui sans cesse renaît de ses cendres tel un phénix : Blaise /braise et Cendrars / cendres. Ce vers, s’il renvoie à l’image du paysage sous l’effet de la vitesse du train, renvoie également à la facture même du poème. Blaise Cendrars renouvelle ainsi de manière très étonnante et iconoclaste le poème dédiée à une dame. On peut parler de mythologie personnelle car il n’existe aucune preuve que Blaise Cendrars a pris le transsibérien. Paris a disparu et son énorme flambée Il est animé par un sentiment de révolte d’où son évocation de la Révolution russe de 1905 : « Je pressentais la venue du grand Christ rouge de la révolution russe… » . Le poète dit ne plus se souvenir de son enfance mais déploie un imaginaire lié à l’enfance dans certaines comparaisons : « Le Kremlin était comme un immense gâteau tartare / croustillé d’or » . Son prénom l’anoblit en la rattachant à Jeanne d’Arc, figure sainte emblématique de la France, d’autant plus que Cendrars utilise à plusieurs reprises l’orthographe médiévale Jehanne, notamment dans le titre : La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France. La Prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France est un poème écrit durant les premiers mois de 1913 par Blaise Cendrars, qui a ensuite été illustré, mis en forme par l'artiste Sonia Delaunay et publié aux éditions Les Hommes nouveaux à la fin de l'année 1913. Ici, rappelons-le, le poème est dialogique : c’est une conversation entre le poète, alter ego de la personnalité hâbleuse de Cendrars, et la petite Jehanne. Les nombreuses répétitions et anaphores créent des pauses mélancoliques et restituent le sentiment de désespoir du poète qui échoue dans sa quête. Etant journaliste professionnel, vous décidez d'aller interviewer cet écrivain reconnu. Ce long poème nous emmène dans une épopée : le lecteur suit chaque étape du voyage de Blaise Cendrars, depuis les jours précédents son départ à Moscou jusqu’en Mandchourie. Son aspiration à l’indépendance rappelle d’ailleurs Rimbaud, jeune poète fugueur.Le jeune adolescent égrène des topoï et des toponymes propres à la littérature de voyage, car le poète est d’abord un lecteur qui rêve de vivre ses lectures: «Alibaba», «Aux Fidji règne l’éternel printemps», «Viens au Mexique!». Blaise Cendrars forge notamment sa figure de poète-voyageur, dont les aventures épiques sont tour à tour effrayantes et exaltantes: «Ce voyage est terrible», «Oh viens! Cet extrait de la prose du transsibérien se décompose en trois parties : une première partie qui dit la peur face à l’inconnu dans le voyage, (V.1-7) puis une deuxième partie qui décrit la vitesse vertigineuse du train qui déforme le paysage (V.8-12) et enfin une troisième partie jusqu’à la fin de l’extrait qui traduit en mots les bruits du train. blaise cendrars la prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France. Ce sont donc le voyage et le mouvement qui structurent cette œuvre. L’hypallage donne un coeur au train personnifié qui palpite « au coeur des horizons plombés ». Troisième partie (V.13-fin) : Les mots du poème traduisent les bruits du train. Cendrars change la perception du poème : le lecteur est amené à lire l’œuvre non plus assis mais debout. La période artistique voit fleurir les avant-gardes : le futurisme axé sur la représentation de la vitesse, le cubisme qui représente la réalité sous la forme de figures géométriques, le dadaïsme qui confie à l’art la mission non plus de représenter le monde, mais de le provoquer en cassant les codes bourgeois de la société et la notion d’esthétique. Mais l’idéal amoureux est condamné par la bassesse du monde. Le choix du vocabulaire peut également surprendre car Cendrars ne s’interdit aucun mot, accolant des vers lyriques ou épiques à des évocations crues, réalistes et parfois vulgaires. Temple d’Éphèse : temple situé dans l’actuelle Turquie, qui fut incendié dans l’Antiquité. Les commentaires qui ne sont pas soignés ne sont pas publiés. Blaise Cendrars n’a pas inventé le vers libre, que Rimbaud a déjà utilisé avant lui, mais c’est lui qui, avec Guillaume Apollinaire, a fait définitivement entrer le vers libre dans la poésie française. Il transpose en littérature les principes du simultanéisme en juxtaposant un flux d’images, d’impressions et de souvenirs, tantôt lyriques tantôt apocalyptiques. La Prose du Transsibérien et de la Petite Jehanne de France est un poème écrit par Blaise CENDRARS au début de l'année 1913. Il indique ainsi à Jeanne : « Tu es loin de Montmartre, de la Butte qui t’a nourrie du Sacré-Coeur contre lequel tu t’es blottie » comme pour lui rappeler qu’ils ont quitté le giron maternel pour se lancer dans l’âge adulte. Première partie : la peur face à l’inconnu dans le voyage du Transsibérien (V.1-7). La question anodine de la localisation des voyageurs dans l’espace géographique est un lieu commun du voyage. La Prose du transsibérien et de la petite Jehanne de France, Blaise Cendrars, 1913. Celui-ci demande à son amie peintre Sonia DELAUNAY de le mettre en forme et en couleurs, ce que l'artiste fera au cours des mois suivant. Le poète se moque de Jehanne, pour laquelle il n’a pas de grande considération dans son voyage. Cela a tendance à montrer son irrévérence envers la musicalité classique de la poésie qu’il congédie en optant pour le vers libre. Poème OI La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France, Blaise Cendrars, 1913 + texte lu par Bernard Lavilliers. Sur mon site, tu trouveras des analyses, cours et conseils simples, directs, et facilement applicables pour augmenter tes notes en 2-3 semaines. Dédiée aux Musiciens. Le personnage doit-il être exceptionnel dans la Princesse de Clèves ? Blaise Cendrars évoque la Révolution russe anti-tsariste de 1905 et à ses conséquences: «Je pressentais la venue du grand Christ rouge de la révolution russe.», «La mort en Mandchourie».Il évoque également la guerre perdue contre le Japon la même année: «En Sibérie tonnait le canon, c’était la guerre», «Nous ne pouvons pas aller au Japon».À mesure que le poème et le train progressent vers l’est, les évocations de la guerre et de la misère se font plus violentes et apocalyptiques: «La faim le froid la peste le choléra».
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