Elles vont lui faire découvrir la sensualité (Trousson 1997, p. 366). Son amitié avec Le Bret, sa haine de Montfleury sont bien documentées. La tarte !La tourte ! Veux-tu sentir passer, de mon pourpoint de buffle C’est magnifique ! C'est aussi d'après sa performance que les metteurs en scène subséquents ont pris l'habitude de donner ce rôle à des acteurs d'âge mûr, alors qu'en 1640, le Cyrano historique n'avait que 21 ans. Claire Gauthier et Laure Pequignot-Grandjean. Qui ne savent parler d’amour. Et c'est toujours Edmond Rostand qui conseille aux élèves du collège Stanislas, lors d'une représentation de Cyrano, d'avoir du panache[80]. RAGUENEAU, LISE, LE MOUSQUETAIRE, CYRANO, à la petite table écrivant, LES POÈTES, vêtus de noir, les bas tombants, couverts de boue. Charles de Batz de Castelmore (French pronunciation: [ʃaʁl də bats də kastɛlmɔʁ]), also known as d'Artagnan and later Count d'Artagnan (c. 1611 – 25 June 1673), was a French Musketeer who served Louis XIV as captain of the Musketeers of the Guard.He died at the Siege of Maastricht in the Franco-Dutch War.A fictionalized account of his life by Gatien de Courtilz de Sandras formed … Délicieux !Homph !Bercés par ta voix, Puisque ma compagnie est, je crois, au complet, Et naviguer, avec des madrigaux pour rames, Vous, Monsieur !…Les porteurs de monseigneur le comte Mordious ! Quatre.Êtes-vous gourmande ?À m’en rendre malade. Fruits en nougat !Flan !Paon !Roinsoles !Bœuf en daube ! On le retrouve, à la fin de la pièce (acte V, scène 2), après un retour sur lui-même et un examen de conscience (Trousson 1997, p. 366). Il louera finalement amplement Cyrano pour avoir vécu « sans pactes, libre dans sa pensée autant que dans ses actes Â», et avoue qu'il « lui serrerait bien volontiers la main Â». L'administrateur de la Comédie-Française, auquel ils proposent tout d'abord la pièce, est intéressé mais prévoit deux à trois ans d'attente[18]. Cyrano de Bergerac. Dans votre compagnie…Et que nous provoquons Mais non, tu ne l’es pas puisque tu t’en rends compte. Rêver, rire, passer, être seul, être libre, LES MEMES, DEUX ENFANTS qui viennent d’entrer dans la pâtisserie. Puis dans la boutique de Ragueneau, la rôtisserie des poètes, où le rôtisseur-pâtissier Ragueneau dirige les travaux de ses cuisiniers tout en écrivant des vers. Fendant la canaille qui grogne, Non !Ils boivent en face, à la Croix du Trahoir. Eh bien ! Tu vas voir !Oh !… oh !… c’est surprenant ! Ne vois-tu pas comme ils s’empiffrent ? C’est une expérience à tenter un poète. Pardonnez-moi…C’est vrai qu’il est beau, le gredin ! Dans le flanc Une estafilade. Je n’en sens pas très bien l’utilité, madame. On casse tout ! CYRANO, LE BRET, LES CADETS, qui se sont attablés à droite et à gauche et auxquels on sert à boire et à manger. Vous accouriez ! Pour Sue Lloyd, chez le personnage d'Edmond Rostand, la poursuite d'un idéal est plus importante que son achèvement et la loyauté de Cyrano envers Christian serait autant due à son sens de l'honneur qu'à la préférence d'un amour spirituel à un amour charnel : inconsciemment, Cyrano préfèrerait l'idéal à la réalité[77]. La République sort à peine de l'épisode boulangiste qu'un officier « de confession israélite » est accusé de trahison et d'espionnage au profit de l'Allemagne : l'affaire Dreyfus débute. lisez les vers imprimés sur le sac ! — Prends donc, et finissons !N’est-il pas nécessaire Malgré ses victoires au combat, il est poursuivi par l'échec : c'est Christian qui récolte le baiser, fruit de la conquête de Cyrano, c'est Molière qui récolte la gloire avec la réplique : « Mais qu'allait-il faire dans cette galère ? Non, merci ! Il meurt en emportant avec lui son « panache Â». …Ma pauvre enfant, vous qui n’aimez que beau langage, Je la donne moi-même. Mais tous ces nez que vous m’avez…Je les retire ! Peut-on rentrer ?Oui…Le voilà !Mon capitaine…, Notre héros ! Qui vous présentera ?Mais qu’as-tu donc ? Il se contente d'un sobre et triste « Oh, j'ai fait mieux depuis ! Le baron de Neuvillette a réellement existé et a bien épousé une cousine de Cyrano, mais le personnage réel se prénommait Christophe[106]. Devenir un petit grand homme dans un rond, Dans de grands vases de faïence de hauts bouquets de fleurs naïves, principalement des tournesols jaunes. On pourrait dire qu'il est freudien et que Christian n'est que son double Â», « ainsi, les interprétations les plus divergentes accompagnent un sacre séculaire. « Nous allons enfin pouvoir être débarrassés et des brouillards scandinaves et des études psychologiques trop minutieuses et des brutalités du, « entraîné dans cette désastreuse aventure Â», « Je me permets de prendre un peu d'avance Â», « cinq mouvements musicaux avec chacun son caractère, son thème, son rythme Â», « 15 ans après le siège d’Arras, en 1655 Â», « Mais qu'allait-il faire dans cette galère ? La scène se déroule en 1640[57] dans l’hôtel de Bourgogne, où un public nombreux et varié composé de bourgeois, de soldats, de voleurs et de petits marquis, va assister à une représentation de La Clorise, une pastorale de Balthazar Baro. Edmond Rostand le décrit comme beau et courageux. Le jeune homme comprend alors que Cyrano est lui aussi amoureux de Roxane et que c'est de lui que la resplendissante jeune femme est amoureuse sans le savoir. Dis, veux-tu qu’à nous deux nous la séduisions ? Bah ! Hein !La tarte ! c’était curieux ! S’aller faire nommer pape par les conciles Vous êtes fier.Vraiment, vous l’avez remarqué ? J’allais mécontenter quelque grand, quelque prince, dans le costume de Cyrano de Bergerac, rôle qu’il fut le premier à interpréter en 1897. Quand sur une narine on le frappe, -il tend l’autre ? Alors qu'elle joue elle-même dans Les Mauvais Bergers, d'Octave Mirbeau, au tout proche Théâtre de la Renaissance, Sarah Bernhardt précipite la fin de sa pièce pour pouvoir assister à l'acte V, son fils l'ayant tenue au courant du reste de la pièce entre les actes ; elle se rue dans les coulisses pour féliciter Rostand et Coquelin à la fin de la représentation[28]. Non, merci ! Ô femme, adorable carogne, Fourmi !… n’insulte pas ces divines cigales ! Que moi, lorsque j’ai fait un vers, et que je l’aime, Mais… chanter, Je crois que vous mentez !Mon nez remuerait-il ? N’avaient pu lui jurer l’avoir vu.De nos yeux. Parmi les purs Gascons que nous sommes, sans l’être ? Les propos antisémites fusent tandis que le gouvernement veut protéger la réputation de l'armée. Je me suis donc battu, madame, et c’est tant mieux, Et n’ai-je pas le droit d’utiliser vraiment Le fiel des envieux et la bave des lâches ! L'auteur de l'attentat, un ouvrier boulanger de 21 ans nommé Caserio, est condamné à mort et exécuté. Hein ! Sois tranquille. Mille dious ! Châtiant ce coquin, tenant tête à ces brutes, - Si tu ?… Tu ?… Qu’est-ce donc qu’ensemble nous gardâmes ? Vous ne vous êtes donc pas parlé ?Nos yeux seuls. Rostand dit bien des choses de ce nez mais pas celle-là : preuve que c'est la seule qui compte. Cette question est aussi soulevée par Patrick Besnier[89]. Ne découvrir du talent qu’aux mazettes ? Les députés votent les « Lois scélérates ». Ce succès crée une mode également dans les boutiques : les vins, fromages, savons et bonbons Cyrano sont à la mode[11], tout comme la représentation du nez[40]. Heu !……que je vous remplis de darioles.Hou ! De gloire, leur âme est ivrogne ! Quoi ? La pièce est introduite à la Comédie-Française en 1938 ; en 1983, on compte rien qu'à Paris 4 000 représentations ; la pièce se décline en comédie lyrique avec Henri Cain en 1936, Eino Tamberg en 1974 et Paul Danblon en 1980. Celle-ci rythme en effet les différents actes, de la rôtisserie des poètes de l'acte II aux ventres affamés du siège d'Arras de l'acte IV, Cyrano se singularisant par son abstinence (dîner de l'acte I, scène 5, miettes du festin d'amour de l'acte III scène 10, jeu sur gras et maigre de l'acte V…). Œil d’aigle, jambe de cigogne. C’est pourquoi, dame Lise, pouvoir exprimer les choses avec grâce ! Œil d’aigle, jambe de cigogne, Où, cessant d’oublier qu’humblement je respire La « générale Â» voit Legault sur scène, les rumeurs du futur succès ayant pu jouer sur sa guérison[11]. Ah ! montrez-la ! Cette fiche de lecture a été écrite de ma main. Mon ami… mon ami…Je n’avais pas hier On dit que cette idée a beaucoup d’avenir ! Il enjoint à Cyrano de révéler la vérité à Roxane, mais les Espagnols attaquent le camp et le jeune homme court au combat. — Dans la pièce, c'est un personnage puissant et ambitieux[108]. Et me disant que tous, vous êtes tous Gascons Mais…Tais-toi !Tu parais souffrir !Devant ce monde ?…. À une époque où le drame romantique a disparu au profit de dramaturges qui reprennent les recettes de la comédie dans le vaudeville (les Labiche et Feydeau sont toujours à l'affiche) ou de pionniers du théâtre moderne (Tchekhov, Ibsen, Strindberg), le succès en était si peu assuré qu'Edmond Rostand lui-même, redoutant un échec, se confondit en excuses auprès de l'acteur Coquelin, le jour de la générale. Qui aura deviné qu'il était (redoublé, en outre d'une prompte épée) phallique ? Ceci, qui vous plaira, je l’espère.Une lyre ! Les côtés ; Le naturalisme et le réalisme sont à l'honneur avec la parution de pièces étrangères d'auteurs pionniers du théâtre moderne (Strindberg, Tchekhov, Ibsen). Et laissez-moi seul avec cet homme !Bigre ! Tous plus nobles que des filous, Vous êtes tous barons, messieurs ?Tous ? Sur le chapitre des moulins !Chapitre treize. à votre âge, encor ! Christian cherche à braver Cyrano pour s'imposer dans la compagnie des Cadets ; celui-ci, fidèle à sa promesse, ne réplique pas et le jeune homme acquiert même son estime par ce courage. pas tout à fait cent. Le comte de Guiche rend visite à Roxane, qu'il cherche à séduire. Avec des vers, faire cela !Pas autre chose. Ces libertés qui s'éloignent de la vie réelle du personnage historique sont parfois devenues indissociables de son histoire, au point que deux statues du personnage ont été érigées sur des places de Bergerac, en Dordogne[99]. N'a-t-il pas peur de l'amour de Roxane ? Oui, j’ai certain esprit facile et militaire, Que dis-je, un mot ? On va le retrouver en hachis ! Qu’avez-vous ?Moi, rien… c’est… c’est…. Leçonpour ce timide apprentif !Apprentif ? Devient exagéré.Hé bien oui, j’exagère ! Lors de la dernière scène, le rideau tombe sur ce dernier mot prononcé par Cyrano, « mon panache Â». Cyrano !Le récit ?Tout à l’heure ! », « vif, spirituel, poète même dans l'adversité Â», « sans pactes, libre dans sa pensée autant que dans ses actes Â», « lui serrerait bien volontiers la main Â», « C'est un pic, c'est un cap, que dis-je : c'est un cap ? Tout seul, soit ! Il fut élu à l’Académie Française en 1901.